Sombre période





















Pousser par cette forte envie qui existe toujours, même après ce « putain » d’accident. Accident qui fait souffrir pour l’instant une partie de mon corps. Peindre, peindre cette partie qui me rappelle l’histoire de ce voyage dans le coma, mais qui me rappelle aussi que je suis là. Peindre cette souffrance comme si cela me permettait d’extérioriser cette douleur afin qu’elle me quitte à jamais. La matérialiser afin de croire que je vais à présent la partager et que ce partage diminuera son intensité pour pouvoir toujours mieux la supporter. Me voilà encore avec une nouvelle raison de peindre. Cela semble complètement irrationnel mais la force des croyances peut-être me permettra de mieux vivre mon parcours « ce combat ».